Aider les recruteurs et les candidats à se rencontrer

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Postuler dans une entreprise est simple, mais réussir à se démarquer et à obtenir le poste est beaucoup moins évident. Dans ce cadre, la boulangerie montpelliéraine Pain et Partage est accompagnée avec l’UCRM (Union Cépière Robert Monnier), une association qui propose un service de médiation active entre l’offre et la demande d’emploi, tout en cherchant à amener les entreprises à recruter différemment.

En tant qu’entreprise d’insertion, Pain et Partage permet à ses salariés embauchés de bénéficier d’un accompagnement socioprofessionnel afin de les aider à résoudre des difficultés d’ordre social et faciliter l'accès à un emploi durable. Les difficultés rencontrées sont multiples : l’accès aux droits, à l’autonomie, à la mobilité, à la santé, au logement, la maîtrise de la langue française, le manque de qualification... Cette entreprise de 30 salariés, dont 22 en insertion, fait face à un manque de candidats.

Sur la base de ce constat, Pain et Partage a choisi de collaborer avec l’UCRM. Cette dernière emploie une méthode de recrutement qui se distingue des moyens classiques, baptisée la méthode IOD. En partenariat avec le Pôle Emploi, cette méthode répond à un double objectif, celui de connaître les entreprises et les postes de travail proposés et de les amener à recruter différemment en rencontrant les candidats dans le cadre de visites.

« Notre but est clair, il est de mettre en relation de façon directe et rapide les demandeurs d’emplois qui sont éloignés de l’emploi avec des entreprises qui ont des difficultés à recruter », déclare Jérôme Favier, chef de service de la plateforme Emploi-Entreprises de l’UCRM.

L’UCRM va être présente à chaque étape du processus : la première visite, la découverte du poste de travail, la présentation du candidat, la vérification de son intérêt pour le poste... De Lidl à Brico Dépôt en passant par JD Sports, ce sont plus d’une centaine d’entreprises qui ont pu recruter au moins un salarié via cette méthode. L’UCRM bénéficie du soutien de la Métropole de Montpellier pour accompagner les habitants de quartier prioritaires, et celui du ministère de l’Intérieur pour accompagner les réfugiés.

« Nous avons déjà recruté 4 salariés grâce à l’UCRM. Après l’embauche, cette dernière suit nos salariés dans leur intégration, la qualité de leur travail, leur posture professionnelle, les difficultés qu'ils rencontrent dans la sphère professionnelle ou en dehors... Pour cela, nous sommes en échange continuellement et nous réalisons des entretiens tripartites », explique Caroline Gannat, conseillère en insertion professionnelle au sein de Pain et Partage Montpellier depuis 2 ans.

« L’analyse des besoins d’accompagnement des salariés dès leur intégration dans notre entreprise est essentielle dans la construction de leur parcours, leur suivi est individuel et personnalisé. Nous allons, par exemple, proposer des cours de français dispensés par des centres de formation partenaires, nous allons les aider à financer le permis B pour qu'ils gagnent en mobilité, nous travaillons également en lien avec des travailleurs sociaux concernant l'accès au logement », poursuit Caroline Gannat.

En un clien d'oeil

Thématique : Emploi et Insertion

Votre action : Recrutement inclusif

Vos collaborateurs impliqués : Caroline Gannat

Fiche concernée :

Réussir son embauche en revisitant sa méthode de recrutement

Retour d'expérience

Caroline Gannat

Conseillère en insertion professionnelle - Pain et Partage

Ce qui vous a marqué ?

a réactivité, le dynamisme et la disponibilité de nos interlocuteurs de l’UCRM.

Impact de votre action ?

L’impact est non négligeable sur leur vie quotidienne : l’amélioration de leur situation financière, l’accès à un logement social, une meilleure maîtrise du français, l’obtention du permis B, l’accès à l’emploi ou à une formation...

La suite ?

Pain et Partage souhaite développer ses relations avec les entreprises de la métropole montpelliéraine afin de proposer ses salariés en tant que candidats, faciliter l’employabilité de ses salariés en fin de parcours d’insertion et également féminiser ses effectifs.

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